La BIBLE et le Vin


INTRODUCTION


Plusieurs questions se posent sur l’état du vin dont parle la Bible dans ses versets, est-il alcoolisé ou non ?
Pour répondre à ces questions il nous faut retourner un peu en arrière dans la culture du vin. Notons que dans cet article, nous nous sommes posé la question sur la parole du Seigneur Jésus dans le Livre septième livre de Luc.
Cet article n’a pour en aucun cas le but de vous inciter à boire de l’alcool ou de s’enivrer, car la Bible est déjà claire à ce sujet, il faut éviter les excès.
Partons du commencement tout d’abord en allant de l’origine jusqu’à atteindre notre but de savoir si le Seigneur parlait de vin alcooliser.

1-  Historique période Biblique (Wikipédia)


Le premier personnage biblique à produire du vin est Noé. Après le Déluge, sa première action fut de planter une vigne pour en boire le vin.
Malheureusement, il s’enivre gravement, ce qui mène à toute une histoire à lire en Gn 9,18-27. Les filles de Loth vont aussi enivrer leur père pour coucher avec lui (Gn 19,30-38). Le vin est donc symbole de la perte de contrôle de soi.
Ce qui explique, sans doute, que les nazirs, juifs pieux consacrant leur vie à Dieu, se soient privés de vin : « Il doit renoncer au vin et à toute autre boisson alcoolique, au vinaigre de vin et à toute autre boisson fermentée, de même qu'à toute boisson à base de raisin ; il ne doit manger ni raisins frais ni raisins secs. » (Nb 6,3).

Outre que l'on sait déjà que le vin bu par les Hébreux était plein de résidus, car non filtré, ce type de raisin de table ne pouvait permettre d'élaborer des vins de qualité. D'ailleurs le vin exporté vers l'Égypte antique, pour être consommable devait être mélangé avec du miel et qu'il lui était ajouté des baies, du poivre et du genièvre an de camoufler son mauvais goût.
Cuve vinaire rupestre dans la forêt

 2-   Le vin en héritage


 (Electronic reference Mireille Israel-Lang, « Vignes bibliques et vins d’Israël d’aujourd’hui », Territoires du vin [Online], 8 | 2018, Online since 01 February 2018, connection on 26 April 2020. URL : http://preo.ubourgogne.fr/territoiresduvin/index.php?id=1338)

On considère que Noé a été le premier viticulteur, lui qui, sauvé du Déluge, tenta la culture de la vigne en scellant une alliance avec l’Eternel. On raconte qu’il avait même emmené dans l’Arche des ceps de vigne au même titre que les animaux. Il fut aussi, précise la Bible, la première personne à s’enivrer (Genèse 9, 20-27). Alors que le vin voyageait dans l’ensemble du Moyen-Orient et du monde méditerranéen, le récit biblique relate qu’Israël, la Terre Promise On considère que Noé des Hébreux (2ème Livre des Rois,18-32), était couvert de figues et de vignes produisant du vin en si grande quantité qu’il y en avait davantage que de l’eau.



Dans les textes bibliques, on retrouve de multiples acteurs du monde de la vigne et du vin : Joseph, fils du patriarche Jacob, fut le premier échanson du pharaon. Il déchiffra, entre autres, un songe où ce dernier avait eu la vision d’un cep de vigne. On découvre également l’histoire de la vigne de Naboth, dans le Premier Livre des Rois, qui refusa de vendre au roi Achab (roi d’Israël au IXème siècle avant notre ère) sa vigne, située près du palais de ce prince ; le prophète Néhémie était échanson du roi Artaxerxès (poste honorifique à la Cour perse). La Bible précise également que les rois d’Israël possédaient de grands vignobles. Le roi David avait même à son service deux employés dont l’un était spécialiste du travail dans les vignes et l’autre de la gestion des caves.
C’est dans le livre des Nombres (Nb 17-23) que l’on trouve le récit le plus fondateur, celui des espions (« les Explorateurs ») envoyés par Moïse en Terre Promise et qui revinrent avec une grappe de raisin si lourde, qu’installée sur une perche, elle devait être portée par deux hommes, en l’occurrence Josué et Caleb.
Le vin représentait la première économie du pays car, à cette époque, la population buvait beaucoup et on a pu parler d’une sorte « d’âge d’or » du vin dans la région. Il avait tant d’importance que ceux qui se consacraient à sa culture étaient exempts de service militaire même en cas d’alerte !

Dans l’histoire de Jésus (qui se déroule partiellement en Galilée), on l’assimile presque à un viticulteur lorsqu’à Cana il changea l’eau en vin (Évangile de Saint Jean). Rappelons que la vigne et le vin sont omniprésents dans les quatre Évangiles.
Deux mille ans plus tard, la Galilée est devenue l’une des régions viticoles les plus réputées d’Israël…, un véritable trait d’union entre la Bible et la géographie !


1-  Le vin dans la tradition biblique et sa transmission


En Israël, certains Juifs pratiquants ne boivent de vin qu’à des fins religieuses, lors des bénédictions du Kiddoush qui ouvre les deux repas du Chabbat, chaque vendredi soir et samedi, ainsi que ceux des fêtes ; ils pensent encore souvent que la Tradition nécessite des vins rouges, épais et doux, qui n’ont aucun intérêt pour les connaisseurs – ces derniers considérant que ce vin « doucereux » n’est qu’un succédané bon marché, sans caractéristiques spécifiques. Plusieurs grosses caves continuent à produire ces vins de Kiddoush n’ayant alors pour cibles que ces seuls consommateurs pratiquants.
Le vin est également omniprésent dans la célébration des principales fêtes qui rythment le calendrier hébraïque, avec un pic de consommation lors des fêtes du Nouvel An juif (Roch Hachana) et de la Pâque juive (Pessah). Le vin et le divin ont toujours été associés dans les rituels (par exemple lors de la prière de sanctification sur le pain et le vin), allant jusqu'à ordonner aux Juifs pratiquants de se « griser » une fois par an, pour la fête de Pourim qui rappelle le sauvetage du peuple juif par la Reine Esther.
Au repas du Nouvel An juif, les convives se souhaitent traditionnellement une année « aussi douce que la pomme et le miel » consommés à cette occasion. L’encouragement à boire des vins sucrés à cette occasion est considéré comme l’amorce d’une année douce !
La nuit du Séder - repas du soir de la Pâque juive - durant laquelle on raconte le récit de la sortie d’Egypte, le rituel fait la part belle au vin. Il faut en effet boire quatre coupes à des moments précis du récit. Les habitudes de consommation dépendent des coutumes familiales ; certains considèrent que les vins rouges sont davantage appropriés, d’autres utilisent des blancs. Quel que soit l’endroit dans le monde où se déroule le Séder, les vins choisis sont habituellement israéliens. C’est une manière de marquer son attachement au pays, la Terre Sainte étant le but ultime du récit explicité chaque année. Ainsi, ces quatre coupes à boire obligatoirement représentent aussi un trait d’union entre les Juifs du monde entier, qu'ils soient religieux, traditionnalistes ou laïques, puisque même les plus éloignés de la pratique à laquelle peu dérogent.

2-  Le Seigneur Jésus a-t-il fait du vin alcoolisé ? (http://christienbiblique.les-forums.com/topic/130/est-ce-que-jesus-a-fait-du-vin-alcoolise/)

Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.  Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
Dans ce temps-là, si nous comparons le vin et la bière avec le standard d'aujourd'hui, l'alcool était de beaucoup inférieur. Le procédé de fermentation était différent. Quand la boisson avait atteint le seuil d'alcool de 14% le grain de levure mourrait et la fermentation cessait.
Bien que la fermentation naturelle puisse atteindre un seuil de 15% d'alcool la majorité des vins et des bières qui étaient utilisés dans les anciennes tribus était normalement la moitié de ce seuil. Ce n'est pas avant environ l'an 800 après Jésus que le procédé pour la distillation a été inventé par le génie humain permettant ainsi d'avoir des breuvages avec beaucoup plus d'alcool.
Est-ce que Jésus a réellement utilisé et approuvé l'usage du vin alcoolisé ? Cette question ne peut pas être répondu si nous utilisons la langue grecque du Nouveau Testament. "Oinos", le mot grec utilisé pour traduire le mot vin se réfère au jus de raisin sous toutes ses formes, fermenté ou non fermenté, avec de l'alcool ou sans alcool.  Nous devons aller voir dans la langue de l'Ancien Testament, dans l'hébreu pour avoir une définition plus exacte, ces mots sont Yayin qui était le vin vieilli alcoolisé et Tarosh qui le vin nouveau fraîchement récolté.
Dans Luc 5 :39 est-ce que Jésus a dit que le vieux vin était le meilleur ? Non du tout.  Il a simplement que celui qui est en train de boire le vieux vin dit qu'il est le meilleur. Ceci démontre que Jésus connaissait les habitudes de ceux qui était sous l'effet de l'alcool.

3-  Que dit la Bible au sujet de l'alcool / du vin ? Est-ce péché ? (Got Questions Ministries)


Réponse : Les Écritures parlent beaucoup de la consommation d'alcool (Lévitique 10.9, Nombres 6.3, Deutéronome 29.6, Juges 13.4, 7, 14, Proverbes 20.1, 31.4, Ésaïe 5.11, 22, 24.9, 28.7, 29.9, 56.12) Elles n'interdisent cependant pas nécessairement aux chrétiens de boire de la bière, du vin non plus que toute autre boisson alcoolisée. En fait, certains passages parlent de l'alcool d’une manière positive. Ecclésiaste 9.7 dit : «va […] boire ton vin dans la gaieté. » Selon le Psaume 104, aux versets 14-15, Dieu donne « le vin qui réjouit le cœur de l'homme. » Amos 9.14 décrit le vin de notre vigne comme une bénédiction de Dieu. Ésaïe 55.1 lance cet appel : « Venez, achetez du vin et du lait. »
En revanche, Dieu demande aux chrétiens d'éviter l'ivresse (Éphésiens 5.18). La Bible condamne l'ébriété et ses effets (Proverbes 23.29-35). Les chrétiens ne doivent pas laisser quoi que ce soit « asservir » leur corps (1 Corinthiens 6.12 ; 2 Pierre 2.19). Il est indiscutable que l'abus d'alcool entraîne une dépendance. Les Écritures demandent aussi aux chrétiens de ne rien faire qui puisse offenser d'autres chrétiens ou les inciter à pécher contre leur conscience (1 Corinthiens 8.9-13). À la lumière de ces principes, il serait extrêmement difficile pour un chrétien de dire qu'il abuse d'alcool pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10.31).
Jésus a changé de l'eau en vin. Il semble qu'il en buvait même occasionnellement (Jean 2.1-11 ; Matthieu 26.29). À l'époque du Nouveau Testament, l'eau n'était pas très propre. Sans les systèmes d'assainissement modernes, elle était pleine de bactéries, de virus et de toutes sortes de polluants. C'est encore le cas aujourd'hui dans beaucoup de pays du Tiers-Monde. Par conséquent, on buvait beaucoup de vin (ou de jus de raisin) parce que le risque de contamination était nettement plus faible. Dans 1 Timothée 5.23, Paul conseillait à Timothée d'arrêter de ne boire que de l'eau (qui était probablement la cause de ses problèmes d'estomac) et de boire aussi du vin. À cette époque, le vin était fermenté, (c'est-à-dire qu'il contenait de l'alcool), mais pas nécessairement autant qu'aujourd'hui. Il serait faux de dire qu'il s'agissait de jus de raisin, mais aussi de le comparer au vin que nous buvons aujourd'hui. Encore une fois, les Écritures n'interdisent pas aux chrétiens de boire de la bière, du vin ou une autre boisson alcoolisée. La consommation d’alcool, en soi, n'est pas un péché. C'est l'ébriété et la dépendance à l'alcool que les chrétiens doivent absolument éviter (Éphésiens 5.18, 1 Corinthiens 6.12). Une consommation modérée d'alcool n'est ni dangereuse, ni addictive. En fait, certains médecins recommandent de boire un peu de vin rouge pour ses effets bénéfiques pour la santé, notamment pour le cœur. La consommation modérée d'alcool relève de la liberté chrétienne. L'ivrognerie et la dépendance sont péché. Cependant, du fait des avertissements bibliques concernant l'alcool et ses effets, de la tentation d'en abuser qui peut survenir facilement et du risque d'offenser et / ou d'être une pierre d'achoppement pour d'autres, il est souvent préférable pour les chrétiens de s'abstenir d'alcool.

4-  Le Seigneur parlait -il d’un vin alcoolisé dans Luc ?


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Luc 7 : 33-34 Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.
Dans ce passage de la Bible nous constatons que le Seigneur parle de vin en s’adressant aux pharisiens qui se plaignaient du fait qu’il mangeait et buvait avec les gens de mauvaise vie. Mais les questions que nous nous posons sont :
Le Seigneur parle t’il de vin dans ce passage ?
Si oui, alors est-ce du vin Alcoolisé ?
Pour la première question selon moi, le Seigneur parle ici de vin, et pour la seconde on ne saurait vraiment répondre directement. Alors comment faire pour avoir des réponses ?
Remontons un peu plus haut dans le même livre de Luc, Luc 5 : 29-39 29.  Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux. Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?  Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent. Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l'époux pendant que l'époux est avec eux ? 35.  Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. 36.  Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux. 37.  Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; 38.  mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 39.  Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.
Ses passages nous parlent du festin organisé par le Levi chez lui et bien sûr il y avait a ce festin bien évidement des quoi manger, boire et se réjouit etc…
Mais on peut aussi se poser la question de savoir si le vin utilisé chez Levi était-il un vin nouveau ou ancien ? Alcoolisé ou non ? Selon moi la réponse se trouve peut-être au verset 39 dans la parabole que le Seigneur a donné en réponse aux pharisiens, bien évidement si on le prend littéralement écrit : Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.
Selon la parabole, celui qui boit du vieux vin dit que celui-ci est bon, mais pourquoi dit-il qu’il est bon ? Est-ce parce qu’il est fermenté ou non fermenté ? Pour mon compte le vieux vin c’est le fermenté. Mais si celui qui boit le vieux vin dit qu’il est bon, alors cela sous-entendrait qu’il préférait le vin alcoolisé a celui du non alcoolisé ?
Aux noces de Cana le Seigneur Jésus changea l’eau en vin, mais qu’en était-il de ce vin, pour mieux en parlé prenons le passage dans le livre de Jean 2 : 9-10 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, 10.  et lui dit: Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.
Encore une fois de plus on entend parler de bon vin, il faut noter que l’épisode dans le livre de Jean c’est déroulé bien avant que le Seigneur n’aille au festin de Levi. Nous remarquons que les invités aux noces disaient que l’eau transformé en vin était le bon vin. Donc par comparaison des deux passages dans la parabole dans le livre de Luc et dans le miracle aux noces de Cana nous pouvons conclure que le vin dont parle le Seigneur dans la parabole est peut inspirer de celui du miracle à Cana, car comme on le sait les paraboles du Seigneur Jésus sont inspirées d’histoires réelles.
Pour revenir à Luc 7 : 33-34 nous pouvons conclure que le vin contenait de l’alcool, car si on veut un peu revenir dans le temps du festin de Levi, qui en ce temps-là était de ceux qu’on disait « gens de mauvaise vie », nous ne pensons pas que c’est du vin sans alcool qu’il allait servir dans un grand festin où beaucoup de gens de mauvaise vie allaient venir se rassembler.

5-  Définition du mot vin selon le dictionnaire


Selon sa définition légale en Europe1, le vin est le produit obtenu exclusivement par la fermentation alcoolique, totale ou partielle, de raisins frais, foulés ou non, ou de moûts de raisins, les boissons alcoolisées aromatisées à base de raisins ne pouvant pas comporter cette appellation. Son titre alcoolique ne peut être inférieur à 8,5 % en volume. (Wikipédia)

6-  Définition vin sans alcool et préparation

a- Définition

Le vin sans alcool ou vin désalcoolisé, officiellement boisson à base de vin désalcoolisé est un type de vin fabriqué de manière à ne contenir que des taux très faibles d'alcool.

b- Préparation

Pour pouvoir porter le nom de "vin sans alcool", il faut toutefois que la bouteille soit issue d'un vin titrant à la base au minimum entre 8,5 et 9% d'alcool suivant les vins. Ensuite ces vins sont désalcoolisés dans la mesure de 2% maximum. Un vin dit "sans alcool" comporte donc toujours un minimum d'alcool.

7-  Conclusion


Pour ma petite conclusion, le vin dont parle la Bible est un vin alcoolisé mais faiblement et diffèrent de celui que nous connaissons actuellement.
Mais pour parler d’alcooliser revoyons un peu certains termes concernant le vin.


Les termes principaux


Yayin -
Terme générique désignant du " jus de raisin ", fermenté ou non fermenté, impliquant la caractéristique d’avoir été " pressé ".
Tirosh -
" Jus de raisin fraîchement pressé dans sa condition naturelle." Traduit dans la Version Autorisée (A.V.) comme " vin nouveau " onze fois ; " vin " vingt six fois, " vin sucré " une fois ; et " meilleur vin " trois fois. Toujours traduit par " vin nouveau " dans la Version Révisée (R.V.). Non utilisé pour le vin fermenté.
Shekar -
Hébreu : " ce qui rend saoûl, enivre." Une boisson à base de saccharine changée en " boisson forte " (21x), et " vin fort " (1x). Décrit comme une liqueur de dattes, d’orge, etc. et toujours citée comme une malédiction. Dans l’Ancien Testament (LXX), en Grec, elle est 'sikera' ou quelques fois 'methusma', ou encore 'methé', et une fois par 'oinos'. N’apparaît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament (N.T.).
Asis -
" Tout ce qui est pressé ou extrait." Changé en " jus " (1x), " vin nouveau " (2x), et " vin sucré " (2x). Pas nécessairement non fermenté ; à ne pas confondre avec " tirosh " (ESAIE 49:26 ; JOEL 1:5 ; JOEL 3:18 ; AMOS 9:13).
Ashishah -
Désigne un " gâteau de raisins ". Changé par erreur dans la A.V. en " cruche ", mais a été corrigé dans les Versions Révisées.
Chemer -
" Un sirop épais, collant ; jus mousseux." Désigne tous genres de vins (ESAIE 27:2).
Chamar -
La forme araméenne, utilisée dans ESDRAS 6:9 et DANIEL 5:1-4, signifie la " mousse " au sens propre et désigne le vin fermenté.
Sobe -
" tout ce qui s’aspire ou s’absorbe." Désigne probablement la vaporisation ou le vin bouilli. Breuvage non enivrant. 'Sobe-yayin' - litt. " éponges à vin."
Shemer -
" Ce qui est conservé, le dépôt." Traduit par " lie ", ou " vin des lies " (Voir ESAIE 25:6).
Nasek -
" Offrande de boisson." Litt. " qui se répand à flot ; une libation."
Mimsak -
" Tout ce qui est mélangé." Changé par " offrande de boisson ", ou " vin mélangé " (ESAIE 65:11).
Yeqeb -
A l’origine cuve ou abreuvoir ; utilisé ensuite comme presse à vin ou cuve à vin. Se retrouve 16 fois (ex. : NOMBRES 18:27).
Enab -
Raisin mûr ou à point, ou gâteau de raisins (OSEE 3:1).
Chomets -
Vinaigre, raisins pas mûrs ou aigres (en Grec : 'oxos').
Misteh -
Terme général désignant un breuvage spécialement employé pour désigner du vin (ESDRAS 3:7 ; DANIEL 1:10).
Oinos -
Terme générique (utilisé dans le LXX) pour désigner toute sorte de vins excepté 'shekar'. Figure également 32 fois dans le N.T. (Grec)
Sikera -
Grec pour " boisson forte " (Voir 'shekar').
Gleukos -
Employé une seule fois (ACTES 2:13), comme " vin doux " ; correspond à " fermenté ".
Methuo -
Être " saoûl ", ou " rassasié jusqu’au dégoût " (Grec).

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