L'histoire du peuple Juif Partie 1

Ah le peuple Juifs ! Peuple qui selon la religion a été utilisé par le DIEU TOUT PUISSANT pour faire régner son NOM sur toute la terre.
Pensez-vous connaitre toute leur histoire ? Et bien vous serrez surpris après avoir terminé cette Lecture !




CHAPITRE I : Constitution de l’univers et disposition de ses éléments.

Naissance d’Adam.


1. Création du monde. - 2. Adam et Ève. - 3. Le paradis. - 4. Le pêché ; Adam et Ève chassés du paradis terrestre.


1. [27] Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Celle-ci n'était pas visible ; elle
était cachée sous des ténèbres profondes et un souffle d'en haut courait à sa surface. Dieu
ordonna que la lumière fût. Quand elle eut paru, il considéra l'ensemble de la matière et
sépara la lumière des ténèbres, les appelant jour et nuit, et il nomma matin et soir l'apparition de la lumière et sa cessation. Et ce jour devrait être le premier, mais Moïse employa le terme de « un jour ». Pourquoi ? Je pourrais le dire dès maintenant, mais comme je me propose de faire la recherche de toutes les causes dans un écrit spécial, je diffère jusque-là l'éclaircissement de ce point.

Ensuite, le second jour, Dieu établit le ciel sur le monde; l'ayant distingué du reste, il jugea qu'il devait être organisé à part et, l'avant entouré d'une surface congelée, il le rendit humide et pluvieux, en rapport avec les besoins de la terre, qu'il féconderait de ses rosées. Le troisième jour, il fixe la terre et répand autour d'elle les eaux de la mer ; c'est ce même jour qu'il lui fait produire d'un seul coup les végétaux et les semences. Le quatrième jour, il orne le ciel en y plaçant le soleil, la lune et les autres astres ; il prescrit leurs mouvements et leurs cours, qui devront indiquer les révolutions des saisons. Le cinquième jour, paraissent les poissons et les oiseaux ; il lance les uns dans les profondeurs des mers, les autres à travers les airs. Il les unit par les liens de la vie en commun et la génération, pour se perpétuer et multiplier leur espèce. Le sixième jour, il crée la race des quadrupèdes, les fait mâles et femelles ; et, ce jour-là, il forme aussi l'homme.
Ainsi, selon Moïse, le monde avec tout ce qu'il renferme fut créé en six jours seulement ; le septième, Dieu s'arrêta et se reposa de ses travaux. De là vient que, nous aussi, nous passons ce jour-là dans le repos et nous l'appelons sabbat, mot qui signifie cessation dans la langue des Hébreux.


2. [34] Après le septième jour, Moïse commence à parler de questions naturelles ; sur la création de l'homme il s'exprime ainsi : Dieu, pour façonner l'homme, prit de la poussière de la terre, et y inspira un souffle et une âme. Cet homme fut appelé Adam(os), ce qui, Hébreu, signifie roux, parce que c'est avec de la terre rouge délayée qu'il fut formé ; c'est bien, en effet, la couleur de la vraie terre vierge. Dieu fait passer devant Adam les animaux selon leurs espèces, mâles et femelles, en les désignant ; il leur donne les noms qui sont
encore usités aujourd'hui. Puis, considérant qu'Adam n'a pas de compagne à qui s’unir (en effet il n'existait pas de femme), et qu'il s'étonne de voir les autres animaux pourvus de femelles, il lui enlève une côte tandis qu'il dort, et en forme la femme. Adam, quand elle lui fut présentée reconnut qu'elle était née de lui-même. La femme s'appelle essa en hébreu : mais cette première femme eut nom Eve, c'est-à-dire mère de tous les vivants.


3. [37] Moïse raconte que Dieu planta du côté de l'orient un parc, foisonnant en plantes de toute espèce ; il y avait, entre autres, la plante de la vie et celle de l'entendement, par laquelle on apprenait ce que c'est que le bien et le mal ; il fit entrer dans ce jardin Adam et la femme et leur recommanda de prendre soin des plantes. Ce jardin est arrosé par un fleuve unique dont le cours circulaire environne toute la terre et se divise en quatre branches; le Phison, dont le nom signifie abondance, s'en va vers l'inde se jeter dans la mer : les Grecs l'appellent Gange ; puis l'Euphrate et le Tigre, qui vont se perdre dans la mer Erythrée ; l'Euphrate est appelé Phorat, c’est-à-dire dispersion ou fleur, et le Tigre, Diglath,  ce qui exprime à la fois l'étroitesse et la rapidité ; enfin le Géon, qui coule à travers l'Egypte, dont le nom indique celui qui jaillit de l'orient ; les Grecs l'appellent Nil.


4. [40] Dieu donc invita Adam et la femme à goûter de tous les végétaux, mais à s'abstenir de la plante de l'entendement, les prévenant que, s'ils y touchaient, ils s'attireraient la mort. A cette époque où tous les animaux parlaient une même langue, le serpent, vivant en compagnie d'Adam et de la femme, se montrait jaloux des félicités qu'il leur croyait promises, s'ils se conformaient aux prescriptions de Dieu, et, espérant qu'ils tomberaient
dans le malheur en désobéissant, il engage perfidement la femme à goûter de la plante de l'entendement ; « on y trouve, disait-il, le moyen de discerner le bien et le mal » ; dès qu'ils le posséderaient, ils mèneraient une vie bienheureuse qui ne le céderait en rien à la vie divine. Il ébranle par ses mensonges la femme au point de lui faire négliger la recommandation de Dieu ; elle goûta de la plante, en apprécia la saveur et persuada à Adam d'en manger aussi. Alors ils se rendirent compte qu'ils étaient nus et que leur sexe était à découvert, et ils songèrent à se couvrir ; la plante, en effet, aiguisait l’intelligence. Aussi se couvrirent-ils de feuilles de figuier, et, après s'en être fait une ceinture, ils crurent leur félicité plus grande puisqu'ils avaient trouvé ce qui leur manquait auparavant. Mais, comme Dieu entrait dans le jardin, Adam, qui jusqu'alors venait souvent converser avec lui, eut conscience de sa faute et se déroba. Dieu trouva son attitude étrange et lui demanda pourquoi, tandis que naguère il se plaisait à converser avec lui, il fuyait maintenant l'entretien et se détournait. Comme Adam ne disait mot, se sentant coupable d'avoir contrevenu à l'ordre divin, Dieu lui dit : « J'avais décidé que vous mèneriez une vie heureuse, à l'abri de tout mal, sans qu'aucun souci vous torturât l'âme ; tout ce qui contribue à la jouissance et au plaisir devait s'offrir spontanément à vous, de par une providence, sans labeur, sans souffrances pour vous ; avec ces avantages, la vieillesse ne vous aurait pas atteints rapidement, et une longue vie eût été votre partage. Mais voici que tu as outragé mon dessein en méprisant mes ordres ; ce n'est pas par vertu que tu gardes le silence, c’est parce que ta conscience est troublée ». Adam cherchait à se disculper et priait Dieu de ne pas s'irriter contre lui ; il rejetait sa faute sur la femme, et disait qu'elle l'avait, par sa ruse, induit à pécher ; à son tour, la femme accusait le serpent. Dieu jugea Adam digne de punition pour avoir succombé à un conseil de femme ; il déclara que désormais pour eux la terre ne produirait plus rien d'elle-même et que, en retour d'un labeur acharné, parfois elle donnerait des fruits, parfois elle les refuserait. Quant à Eve, il la punit en lui infligeant l'enfantement et les souffrances qui l'accompagnent, parce que, s'étant laissée prendre aux tromperies du serpent, elle avait entraîné Adam dans le malheur. Il priva aussi le serpent de la parole, irrité de sa malice à l'égard d'Adam ; il lui mit du venin sous la langue le désigna comme un ennemi des hommes et ordonna qu'on le frappât à la tête, parce que c’est là que gît l'origine du mal qui a atteint les hommes et que c’est là aussi que ses adversaires lui porteront le plus aisément le coup mortel ; enfin
il le condamna à n'avoir plus de pieds et à se traîner en se tordant sur la terre. Dieu, leur ayant infligé ces châtiments, fit sortir Adam et Eve du jardin et les transporta dans un autre lieu.


Enregistrer un commentaire

2 Commentaires